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Jules VERNE
ROMAN

 

 

( Jules Verne photographié par Nadar. )

 

Nom de naissance : Jules Gabriel Verne
Activités : Romancier
Naissance : 8 février 1828 Nantes, Loire-Inférieure
Décès : 24 mars 1905 (à 77 ans) Amiens, Somme
Langue d’écriture : Français
Genres : Aventure, science-fiction, anticipation
Signature

Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes en France et mort le 24 mars 1905 à Amiens en France, est un écrivain français dont une grande partie des œuvres est consacrée à des romans d’aventures et de science-fiction (ou d’anticipation).

En 1863 paraît chez l’éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son premier roman Cinq semaines en ballon qui connaît un immense succès, au-delà des frontières françaises.
Lié à l’éditeur par un contrat de vingt ans, Jules Verne travaillera en fait pendant quarante ans à ses Voyages extraordinaires qui compteront 62 romans et 18 nouvelles et paraîtront pour une partie d’entre eux dans le Magasin d’éducation et de récréation destiné à la jeunesse.
Richement documentés, les romans de Jules Verne se situent aussi bien dans le présent technologique de la deuxième moitié du XIX ème siècle (Les Enfants du capitaine Grant ( 1868 ), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876), L’Étoile du sud (1884), etc.) que dans un monde imaginaire (De la Terre à la Lune (1865), Vingt mille lieues sous les mers (1870), Robur le conquérant (1886), etc.)

L’œuvre de Jules Verne est populaire dans le monde entier et, selon l’Index Translationum, avec un total de 4 702 traductions, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie.
Il est ainsi en 2011 l’auteur de langue française le plus traduit dans le monde.
L’année 2005 a été déclarée « année Jules Verne », à l’occasion du centenaire de la mort de l’auteur.

Jeunes années

Jules-Gabriel Verne naît au 4 de la rue Olivier-de-Clisson dans le quartier de l’île Feydeau, au domicile de sa grand-mère maternelle, Sophie Marie Adelaïde-Julienne Allotte de la Fuÿe (née Guillochet de La Perrière).
Il est le fils de Pierre Verne, avoué, originaire de Provins, et de Sophie Allote de la Fuÿe, issue d’une famille nantaise de navigateurs et d’armateurs, d’ascendance écossaise.
Jules est l’aîné d’une famille de cinq enfants, comprenant son frère Paul (1829-1897) et ses trois sœurs : Anna (épouse du Crest de Villeneuve), née en 1836, Mathilde (épouse Fleury), née en 1839, et Marie (épouse Guillon), née en 1842.
En 1829, les Verne s’installent au 2 quai Jean-Bart ( à une centaine de mètres du lieu de naissance de leur fils aîné ), où naissent Paul, Anna et Mathilde.
En 1840, nouveau déménagement dans un immeuble imposant au 6 rue Jean-Jacques-Rousseau, proche du port, où naît Marie.

En 1834, à l’âge de six ans, il est mis en pension dans une école tenue par une certaine Mme Sambin.
L’année suivante, il entre avec son frère au Collège Saint-Stanislas, un établissement religieux conforme à l’esprit très catholique de son père (d’une façon générale, le Lycée royal n’a pas bonne réputation dans la bourgeoisie nantaise).
On y trouve quelques traces de ses premiers succès scolaires, dont voici le palmarès :

en septième : 1er accessit de mémoire, 2e accessit de géographie ;
en sixième : 1er accessit de thème grec, 2e accessit de version grecque, 3e accessit de géographie ;
en cinquième : 1er accessit de version latine.
De plus, plusieurs accessits de musique vocale montrent son goût pour cette matière, goût qu’il conservera toute sa vie.

En 1840, Jules Verne entre au Petit Séminaire de Saint-Donatien, où il accomplit la quatrième, la troisième et la seconde.
Son frère le suit, en pension comme lui.
Dans son roman inachevé, Un prêtre en 18396, Jules Verne a décrit ce petit séminaire de façon peu élogieuse.

La même année, Pierre Verne achète à Chantenay une villa pour les vacances, toujours existante au 29 bis, rue des Réformés, face à l’église Saint-Martin-de-Chantenay (le musée Jules-Verne, situé également à Chantenay, est installé dans un bâtiment sans relation à la famille Verne).
Toute la famille aime à se retrouver dans cette maison de campagne. Les vacances de Jules se passent également à Brains, dans la propriété de son oncle Prudent Allotte, La Guerche.
Ce dernier est un ancien armateur célibataire, qui a fait le tour du monde et est revenu s’installer au pays natal en 1827/1828.
Il est maire de Brains de 1828 à 1837.
Le jeune garçon aime à faire d’interminables parties de jeu de l’oie avec le vieux bourlingueur.

La légende affirme qu’en 1839, à l’âge de 11 ans, le petit Jules se serait embarqué sur un long courrier à destination des Indes, en qualité de mousse.
Son père l’aurait récupéré in extremis à Paimbœuf.
Jules Verne aurait avoué être parti pour rapporter un collier de corail à sa cousine, Caroline Tronson, dont il était amoureux.
Rudement tancé par son père, il aurait promis de ne plus voyager qu’en rêve.
Ce n’est probablement qu’une légende enjolivée par l’imagination familiale car, dans ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse, il raconte qu’il est monté à bord d’un voilier, l’a exploré, a tourné le gouvernail, etc., ce en l’absence d’un gardien, ce qui lui vaudra la réprobation du capitaine.

De 1844 à 1846, Jules et Paul entrent au lycée Royal (actuellement lycée Clemenceau).
Jules Verne fréquente en compagnie de ses camarades le Cercle des externes du Collège Royal qui se tient dans la librairie du Père Bodin, place du Pilori.
Après avoir terminé les classes de rhétorique et philosophie, il passe les épreuves du baccalauréat à Rennes et reçoit la mention « assez bien », le 29 juillet 1846.

En 1847, Jules Verne est envoyé à Paris par son père, prioritairement pour suivre ses études, mais aussi peut-être afin de l’éloigner de Nantes.
En effet, Caroline Tronson (1826-1902), la cousine de Jules, dont il est épris, doit se marier le 27 avril de la même année avec Émile Dezaunay, un homme de quarante ans originaire de Besançon.
Jules Verne en ressentira une amertume profonde au point d’écrire à sa mère, six ans plus tard, lorsque cette dernière lui demande de les accueillir à Paris :

« Je serai aussi aimable que le comporte mon caractère biscornu, avec les nommés Dezaunay ; enfin sa femme va donc entrevoir Paris ; il paraît qu’elle est un peu moins enceinte que d’habitude, puisqu’elle se permet cette excursion antigestative ».

Caroline Tronson, après son mariage avec Dezaunay, eut cinq enfants.

Après un court séjour à Paris, où il passe ses examens de première année de droit, il revient à Nantes pour préparer avec l’aide de son père la deuxième année.
C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Rose Herminie Arnaud Grossetière, née en 1827, pour laquelle il va éprouver une violente passion.
Son premier cahier de poésie contient de nombreuses allusions à la jeune femme, notamment Acrostiche ou La Fille de l’air.
L’amour de Jules semble avoir été partagé un moment, mais l’idylle est rompue.
Les parents d’Herminie voient d’un mauvais œil leur fille se marier à un jeune étudiant, dont l’avenir n’est pas encore assuré.
Ils la destinent à Armand Terrien de la Haye, un riche propriétaire de dix ans son aîné.
Le mariage aura lieu le 19 juillet 1848.
Jules Verne est fou de rage.
Il écrit de Paris à sa mère une lettre hallucinante, sans doute composée dans un état de semi ébriété.
Sous couvert d’un songe, il crie sa douleur du mariage d’Herminie en un récit vengeance de noces maudites :

« La mariée était vêtue de blanc, gracieux symbole de l’âme candide de son fiancé ; le marié était vêtu de noir, allusion mystique à la couleur de l’âme de sa fiancée ! »

« La fiancée était froide, et comme une étrange idée d’anciens (sic) amours passait en elle ».

Cet amour avorté va marquer à jamais l’auteur et son œuvre, dans laquelle on trouvera un nombre important de jeunes filles mariées contre leur gré (Gérande dans Maître Zacharius ou l’horloger qui avait perdu son âme, Sava dans Mathias Sandorf, Ellen dans Une ville flottante, etc.) au point que Christian Chelebourg peut parler à juste titre de « complexe d’Herminie » dans les Voyages extraordinaires.
Jules Verne gardera également toujours rancune à sa ville natale et à la société nantaise, qu’il pourfendra dans certaines poésies, notamment La sixième ville de France et Madame C…, une violente diatribe visant sans doute une des commères de la ville.( Sources Wikipédia)

 

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